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    Bonne écoute.




    Aimer à perdre la raison
    Aimer à n'en savoir que dire
    A n'avoir que toi d'horizon
    Et ne connaître de saisons
    Que par la douleur du partir
    Aimer à perdre la raison

    Ah c'est toujours toi que l'on blesse
    C'est toujours ton miroir brisé
    Mon pauvre bonheur, ma faiblesse
    Toi qu'on insulte et qu'on délaisse
    Dans toute chair martyrisée

    Aimer à perdre la raison
    Aimer à n'en savoir que dire
    A n'avoir que toi d'horizon
    Et ne connaître de saisons
    Que par la douleur du partir
    Aimer à perdre la raison

    La faim, la fatigue et le froid
    Toutes les misères du monde
    C'est par mon amour que j'y crois
    En elle je porte ma croix
    Et de leurs nuits ma nuit se fonde

    Aimer à perdre la raison
    Aimer à n'en savoir que dire
    A n'avoir que toi d'horizon
    Et ne connaître de saisons
    Que par la douleur du partir
    Aimer à perdre la raison


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  • Les Passantes
    ( de Georges Brassens)

    Je veux dédier ce poème,
    A toutes les femmes qu'on aime,
    Pendant quelques instants secrets,
    A celles qu'on connaît à peine,
    Qu'un destin différent entraîne,
    Et qu'on ne retrouve jamais.

    A celles qu'on voit apparaître,
    Une seconde à sa fenêtre,
    Et qui, presque, s'évanouit,
    Mais dont la svelte silhouette
    Est si gracieuse et fluette
    Qu'on en demeure épanoui.

    A la compagne de voyage,
    Dont les yeux, charmant paysage,
    Font paraître court le chemin;
    Qu'on est seul peut-être à comprendre,
    Et qu'on laisse pourtant descendre
    Sans avoir effleuré sa main.

    A celles qui sont déjà prises,
    Et qui, vivant des heures grises,
    Près d'un être trop différent,
    Vous ont, inutile folie,
    Laissé voir la mélancolie
    D'un avenir désespérant.

    Chères images aperçues,
    Espérances d'un jour déçues,
    Vous serez dans l'oubli demain;
    Pour peu que le bonheur survienne,
    Il est rare qu'on se souvienne,
    Des épisodes du chemin.

    Mais si l'on a manqué sa vie,
    On songe; avec un peu d'envie
    A tous ces bonheurs entrevus,
    Aux baisers qu'on n'osa pas prendre,
    Aux cœurs qui doivent vous attendre,
    Aux yeux qu'on n'a jamais revus.

    Alors, aux soirs de lassitude,
    Tout en peuplant sa solitude
    Des fantômes du souvenir,
    On pleure les lèvres absentes
    De toutes ces belles passantes
    Que l'on n'a pas su retenir.

    Le poème des Passantes chanté par Georges Brassens, n'a pas été écrit par Brassens, mais par un auteur jusque là inconnu, nommé Antoine Pol.

    Georges Brassens l'a trouvé dans un de ces établissements de droits d'auteurs.

    Il a alors demandé à l'auteur, Antoine Pol, l'autorisation de mettre ce poème en musique...

    Il a accepté. Ils avaient pris rendez-vous un mois plus tard, car Brassens voulait le rencontrer...

    Antoine Pol est décédé en 1971, une semaine avant qu'ils se rencontrent. L'un des grands regrets de Brassens, fut de ne jamais avoir connu cet homme.

     

    En 1911 Antoine POL écrit "Les Passantes", il dira ce que j'ai écrit à 23 ans est authentique. Dans le regard de toutes ces passantes que j'ai croisé, j'ai vu souvent dans leur cœur le drame infini ou l'ennui d'une vie sans attrait. Je lisais dans leur âme à livre ouvert et leur peine à peine cachée m'enseignait combien leurs douleurs étaient vives.

     


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  •  

    couple


    AMOUREUSE
    paroles et musique: Véronique Sanson

      

    Une nuit je m'endors avec lui
    Mais je sais qu'on nous l'interdit
    Et je sens la fièvre qui me mord
    Sans que j'ai l'ombre d'un remords


     Et l'aurore m'apporte le sommeil
     Je ne veux pas qu'arrive le soleil
     Quand je prends sa tête entre mes mains
    je vous jure que j'ai du chagrin


    Et je me demande
    Si cet amour aura un lendemain


    Quand je suis loin de lui
    Quand je suis loin de lui
    Je n'ai plus vraiment toute ma tête
    Et je ne suis plus d'ici
    Oh! je ne suis plus d'ici
    Je ressens la pluie d'une autre planète


    Quand il me serre tout contre lui
    Quand je sens que j'entre dans sa vie
    Je prie pour que le destin m'en sorte
    Je prie pour que le diable m'emporte


    Et l'angoisse me montre son visage
    Elle me force à parler son langage
    Mais quand je prends sa tête entre mes mains
    Je vous jure que j'ai du chagrin


    Et je me demande
    Si cet amour aura un lendemain


    Quand je suis loin de lui
    Quand je suis loin de lui
    Je n'ai plus vraiment toute ma tête
    Et je ne suis plus d'ici

    Non je ne suis plus d'ici
    Je ressens la pluie d'une autre planète



    Reprise par Nolwenn Leroy Janvier 2010

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  • Ton regard sur moi
    Tellement doux et chaud
    Te sentir contre moi
    Me fait perdre les mots
    Savourer l'instant
    Apprécier le moment
    Penser au présent
    Te caresser tendrement

    Oublions nos manies, nos habitudes
    Partons loin
    Laissons à la folie sa latitude
    Ça me plait bien
    Oser comme personne n'ose
    Abandonner la prose
    Ne dis rien en silence
    Au fond de la dernière danse

    Tellement beau le souvenir
    De nos premiers pas
    Tellement chaud ton sourire
    Quand tu me revois
    Redessiner chaque jour
    Comme si c'était le premier
    La première fois
    La première fois comme ça


    L'envie de toi, l'envie de nous
    L'envie de partager
    Ces moments seule
    Où tard le soir à nous je rêvais
    Aux moindres instants
    La douceur des moments
    Le désir intense
    La mémoire d'une dernière danse

    Tellement beau le souvenir
    De nos premiers pas
    Tellement chaud ton sourire
    Quand tu me revois
    Redessiner chaque jour
    Comme si c'était le premier
    La première fois
    La première fois comme ça





    Ton parfum sur moi
    Me défilent tant d'images
    Mon carnet sur toi
    N'a bientôt plus de pages
    Trop de phrases, trop de mots
    Certains en rouge, en mémo
    Des dates en vrac
    Des soirs qui marquent
    Où on s'est donné en cadeau

     

    Oublions nos manies, nos habitudes
    Partons loin
    Laissons à la folie sa latitude
    Ça me plait bien
    Oser comme personne n'ose
    Abandonner la prose
    Ne dis rien en silence
    Au fond de la dernière danse


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  • J’entre au Costes boire un verre
    Mais la serveuse me pompe l’air
    J’ai pas la réservation
    Je ressors j’ai l’air d’un con
    Ca m’énerve, oui ça m’énerve
    J’ai un cadeau à faire
    De chez Zadig & Voltaire
    Le pull où c’est marqué « Rock »
    Mais y’a la rupture de stock

    Ca m’éneeeeerve

    Toutes celles qui portent la frange à la Kate Moss
    Ca m’éneeeeerve
    Le rouge à lèvres c’est fini maintenant c’est le gloss
    Ca m’éneeeeerve
    Toutes celles qui rentrent dans le jean slim en taille 34
    Ca m’éneeeeerve
    La seule vue sur le string te donne envie de les abattre
    Scheiße!


    Devant le club VIP y’a plein de Lamborghini
    Moi j’arrive sur mon vespa on me dit tu rentres pas
    Mais ça m’énerve
    J’entre chez Weston une blondasse au téléphone
    Me dit : « j’peux vous aider ? »
    Non je vous ai pas sonné
    Elle m’énerve, mon Dieu qu’elle m’énerve
    J’ai bu le mojito au Milliardaire
    Dans le carré j’ai tout vomi par terre
    J’ai perdu mon ticket pour le vestiaire
    Je trouve pas de taxi, ach, c’est la guerre !


    Ca m’éneeeeerve
    Toutes celles qui portent la frange à la Kate Moss
    Ca m’éneeeeerve
    Le rouge à lèvres c’est fini maintenant c’est le gloss
    Ca m’éneeeeerve
    Toutes celles qui boivent le champagne rosé
    Ca m’éneeeeerve
    Pour oublier qu’en Jimmy Chooo t’as mal aux pieds
    Ca m’énerve tous ces gens qui font la queue chez Ladurée
    Tout ça pour des macarons
    Mais bon…
    Il parait qu’ils sont bons


    Ca m’éneeeeerve
    Toutes celles qui dansent sur le dancefloor comme des princesses
    Ca m’éneeeeerve
    Toutes celles comme toi qui écoutent beaucoup trop fort la musique
    Ca m’éneeeeerve
    Moi je monte les voir et je leurs dis avec le cric : « ça m’énerve »


    Toutes celles qui dansent sur le dancefloor comme des princesses
    Ca m’éneeeeerve
    Si t’as la black card
    eh bah tu verras leurs fesses
    Ca m’éneeeeerve
    Toutes celles comme toi qui écoutent beaucoup trop fort la musique
    Ca m’éneeeeerve
    Moi je monte les voir et je leurs dis avec le cric : « Ca m’énerve »


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